La Fnaut a analysé attentivement tous les arguments des opposants au projet. Elle estime qu’ils sont fallacieux et présentent de nombreuses contradictions (voir document joint). En particulier :
– une utilisation intensive de la ligne historique Dijon-Modane pour le transport du fret accentuerait les risques de pollution du lac du Bourget en cas d’accident ; elle saturerait le nœud ferroviaire de Chambéry au détriment des trafics TER ;
– il est illusoire de croire que l’abandon du projet bénéficierait au réseau ferré classique : il entraînerait au contraire de nouveaux investissements routiers sur l’axe France-Italie, en Rhône- Alpes comme sur la Côte d’Azur.
La Fnaut rappelle que le lancement du projet Lyon-Turin doit s’accompagner d’une politique volontariste et cohérente des transports, en particulier d’une taxation spécifique du trafic routier franco-italien, suivant l’exemple de nos voisins suisses qui ont financé ainsi leurs tunnels.