La Fnaut déplore que les candidats à l’élection présidentielle n’évoquent jamais de manière précise l’avenir des transports publics, alors qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour la collectivité.
Des besoins croissants de transport public
Les besoins de mobilité, quotidienne ou occasionnelle, en transport public croissent sur l’ensemble du territoire pour de multiples raisons : croissance et vieillissement de la population, dispersion des familles, élargissement du marché du travail, paupérisation d’une partie de la population…
Un atout pour les villes et les territoires
Sans transport urbain performant, les grandes villes se privent d’un atout essentiel pour assurer leur développement économique et le bon fonctionnement de leur bassin d’emploi, et pour renforcer la cohésion sociale entre quartiers périphériques et centre-ville.
Mal desservies par le train, les villes moyennes et petites dépérissent. Le transport ferroviaire est un outil essentiel de l’aménagement du territoire.
Une réponse aux défis environnementaux
Le transport public répond mieux que d’autres modes de déplacement aux défis de la pollution de l’air, de la préservation du cadre de vie, de la mutation énergétique et du changement climatique.
Un financement incertain
Le financement du transport public – urbain, routier et ferroviaire – n’est pas assuré, qu’il s’agisse des infrastructures ou de l’exploitation. La régénération du réseau ferré souffre d’un manque de financement à hauteur d’au moins un milliard d’euros par an. Il manque au Grand Paris Express 600 millions par an. Les grandes villes de province attendent le quatrième appel à projet de transports en site propre annoncé lors du Grenelle de l’environnement.
La Fnaut appelle donc les candidats à l’élection présidentielle à prendre en considération le rôle crucial des transports publics pour la vie quotidienne, la santé publique, l’aménagement du territoire, l’économie, l’environnement, et à préciser leurs intentions dans ce domaine.