Lors de la 38ème assemblée générale de la Fnaut, qui s’est tenue à Paris le samedi 11 avril 2015, Bruno Gazeau, auparavant conseiller du bureau, a été élu président. Il succède à Jean Sivardière, à qui il a rendu un hommage appuyé et qui conservera un rôle actif au sein de la fédération.
Un nouveau président
Ancien professionnel des transports (sa biographie est donnée en annexe 1), Bruno Gazeau connait parfaitement tous les aspects techniques, institutionnels ou sociaux de ce secteur complexe.
Au cours de sa carrière, il a toujours été très attentif au sort quotidien des usagers des transports publics et très préoccupé par l’impact environnemental de la mobilité.
Des objectifs confirmés
Le secteur des transports est en pleine mutation, qu’il s’agisse de son contexte institutionnel, de ses techniques ou de ses équilibres économiques. Dans ce contexte incertain, sous l’impulsion du nouveau président, la Fnaut (annexe 2) poursuivra son travail collégial avec des objectifs confirmés :
- accès au transport public pour tous, offre améliorée, défense individuelle et collective des usagers de tous les modes ; facilitation des déplacements des piétons, cyclistes et personnes handicapées ; intermodalité ;
- protection du cadre de vie et de la santé publique ;
- prise en compte des grands enjeux écologiques (énergie, climat).
Une politique publique à réorienter
Une politique des transports doit se construire dans la durée et s’inscrire dans la transition énergétique. Il est indispensable de maintenir et de développer le transport public, urbain, routier et ferroviaire, pour répondre à la demande croissante du public et provoquer des reports modaux.
Au moment où le prix du pétrole s’est effondré, la Fnaut continuera à plaider pour la mise en place d’une fiscalité écologique dont le produit permettrait de relancer les investissements de transport public, de renforcer l’offre et de diminuer (de 10 % à 5,5 %) le taux excessif de TVA aujourd’hui appliqué à ce secteur.
La Fnaut invite les associations et collectifs concernés par l’organisation des transports à la rejoindre, afin de renforcer sa représentativité, ses compétences et le poids de ses interventions face à des responsables politiques souvent peu soucieux des difficultés rencontrées par les usagers et des conséquences sociales et écologiques de leurs décisions.