Le dialogue au sein de la SNCF n’a pas permis d’aboutir et débouche donc une nouvelle fois sur un mouvement de grève catégoriel pendant les congés scolaires.
La Fnaut s’inquiète de ce dialogue impossible entre direction et syndicats et de l’émergence des mouvements catégoriels qui perturbent les vacances systématiquement.
Disproportion entre la gêne et la revendication catégorielle
La Fnaut considère que la disproportion est excessive entre la gêne imposée à 1 million de personnes et une catégorie réduite de contrôleurs (environ 4 000).
Elle regrette le choix calculé de la date ; le peu de temps laissé aux usagers pour modifier leurs plans, les incertitudes et angoisses créées pour ceux déjà partis sans être prévenus qu’ils ne pourraient revenir et ceux qui ont planifié leurs congés sans pouvoir en profiter et en subissent les conséquences.
L’évolution du métier de contrôleur est à reconsidérer
L’installation de portiques à l’entrée des quais n’a pas supprimé le contrôle à bord, ni encouragé les contrôleurs à se tourner vers les services aux voyageurs. Leur peu d’empathie et de considération pour les voyageurs que traduit le choix de la date pendant les vacances scolaires est un problème en soi.
La Fnaut demande des progrès pour les usagers
Si le droit de grève est constitutionnel (tout comme le droit à la mobilité), ce que la Fnaut respecte totalement, ce droit est encadré. Il l’a été avec le service garanti, il l’est également chez nos voisins. La Fnaut demande que le délai de déclaration de gréviste soit accru permettant la publication de plan de transport de façon plus précoce. Elle demande que les usagers soient mieux protégés des interruptions inédites et surprises de 59 minutes.
Elle propose aussi que soit étudié, à l’instar de l’Italie, que quelques grands départs de congés soient en « franchise de grève ».