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Elections municipales : quelle place pour la voiture en ville ?

07 Mar 2014

Malgré certaines évolutions ponctuelles encourageantes, la situation reste inacceptable en ville du fait de l’omniprésence de l’automobile et fait de multiples victimes.

Les villes françaises restent envahies par un trafic pléthorique et trop rapide, incompatible avec une qualité de vie correcte : le bruit et la pollution de l’air menacent toujours la santé des citadins ;

– les personnes à mobilité réduite se déplacent toujours difficilement ;

– Les enfants sont chassés des rues par le danger des voitures, qui occupent l’essentiel de l’espace public, et souvent emmenés à l’école enfermés dans une voiture ;

– Les aménagements indispensables aux piétons et aux cyclistes se mettent en place trop lentement alors qu’ils présentent un excellent rapport efficacité/coût ;

– Les usagers des transports doivent se contenter de services trop souvent saturés et ralentis par les embouteillages dans les zones denses, et sous-développés sur les trajets banlieue-banlieue et dans les zones périurbaines et rurales. La demande croissante de transport public reste insatisfaite.

– Bien des automobilistes restent captifs de la voiture, et subissent la pollution de l’air intérieur de leur voiture, des déplacements longs et stressants, des temps de parcours aléatoires, des difficultés de stationnement, des risques d’accidents et un coût élevé d’usage de la voiture.

– Le fonctionnement des entreprises (déplacements domicile-travail et professionnels, livraisons et expéditions) est pénalisé par la congestion de la voirie et des parkings.

– Les gaspillages de carburant pèsent sur notre balance commerciale.

– Les coûts externes liés au trafic automobile et supportés par la collectivité (congestion, accidents, bruit, pollution de l’air,…) se chiffrent en dizaines de milliards d’euros par an.

– L’étalement urbain diffus, gros consommateur d’espace, se poursuit malgré certaines mesures de densification. Le trafic automobile contribue au réchauffement climatique. Au total, l’usage généralisé de l’automobile participe fortement à la dégradation de l’état de la planète.

 

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