
À partir de novembre prochain, certains TER 200 auront pour terminus Mulhouse ou Saint-Louis en raison de travaux planifiés sur les tunnels ferroviaires équipant la voie à Bâle.
L’Association des usagers des transports (AUT) Sud Alsace a profité de son assemblée générale, ce vendredi à Mulhouse, pour alerter ses membres de l’ouverture en novembre prochain d’une campagne de travaux sur la ligne reliant Mulhouse à Bâle qui doit durer plus de trois ans. Elle compte sur la région Grand Est et la SNCF pour limiter au maximum son impact sur la circulation des TER 200.
Avant que ne débute son assemblée générale annuelle, ce vendredi matin à Mulhouse, l’AUT Sud Alsace1 a passé en revue ses principaux sujets de préoccupation lors d’une conférence de presse à laquelle a également pris part François Deletraz, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
Outre des inquiétudes concernant la capacité des infrastructures à absorber la hausse de l’offre dans le cadre du futur service express régional métropolitain (Serm) de Mulhouse-Bâle, prévu à l’horizon 2030,1, Florent Manrique son président, a tenu à alerter les usagers réguliers du TER de l’imminence de deux chantiers de génie civil qui vont, dit-il, « impacter le plan de circulation de la ligne TER 200 Strasbourg-Bâle pour une durée d’au moins 3 ans à compter de cet automne ».
Avant que ne débute son assemblée générale annuelle, ce vendredi matin à Mulhouse, l’AUT Sud Alsace1 a passé en revue ses principaux sujets de préoccupation lors d’une conférence de presse à laquelle a également pris part François Deletraz, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
Outre des inquiétudes concernant la capacité des infrastructures à absorber la hausse de l’offre dans le cadre du futur service express régional métropolitain (Serm) de Mulhouse-Bâle, prévu à l’horizon 2030,1, Florent Manrique son président, a tenu à alerter les usagers réguliers du TER de l’imminence de deux chantiers de génie civil qui vont, dit-il, « impacter le plan de circulation de la ligne TER 200 Strasbourg-Bâle pour une durée d’au moins 3 ans à compter de cet automne ».
Modification du gabarit de deux tunnels
D’après les informations que l’association a obtenues de la part de SBB Infra, le gestionnaire du réseau fédéral suisse, ce dernier va modifier le gabarit des deux tunnels ferroviaires à travers lesquels passent les voies reliant la gare centrale de Bâle à la gare de Saint-Louis. « Ils doivent être rehaussés pour permettre le passage de wagons de fret de 4 mètres de hauteur », explique Florent Manrique qui rappelle au passage que les chemins de fers suisses ont implanté voilà un an une nouvelle filiale à Huningue, SBB Cargo France, qui vise à développer des itinéraires alternatifs vers la mer du Nord.
« Les travaux doivent démarrer en novembre et durer 42 mois », précise-t-il. « En conséquence, il y aura des suppressions partielles qui affecteront les TER 200. Une partie des trains, 88 par semaine d’après nos informations, n’iront plus à Bâle et auront comme terminus Saint-Louis ou Mulhouse. »
Un « scénario noir » redouté
Bien que les TER omnibus continueront à circuler normalement entre Mulhouse et Bâle, Florent Manrique redoute un « scénario noir » pour les usagers de la ligne la plus fréquentée d’Alsace1 : « Un TER 200 peut emporter 750 passagers. Le TER omnibus ne dispose lui que de 220 places assises. Sans compter les nombreux aléas qui risquent de survenir », prévient-il.
Selon l’association, SBB Infra a attendu le début de cette année pour informer la région Grand Est, autorité organisatrice des TER, et la SNCF sur ces travaux et leurs répercussions sur les dessertes. « C’est un peu court pour des travaux à suivre dix mois plus tard », déplore Florent Manrique. « Nous faisons néanmoins confiance à la Région et à la SNCF pour compenser du mieux possible le plan de transport dégradé qui se profile et limiter au maximum l’impact sur les usagers. »
« Les mobilités entre l’Alsace et la Suisse sont saturées tous modes confondus »
Ces deux acteurs ont convoqué les représentants des associations d’usagers locales pour une première réunion d’information sur le sujet fin juin. Pour le président de l’AUT Sud Alsace, leurs marges de manœuvre s’avèrent très contraintes : « Les mobilités entre l’Alsace et la Suisse sont saturées tous modes confondus. Peu importe le scénario qui sera retenu, les conséquences seront multiples : report vers la voiture, soit aggravation de la congestion routière, et difficultés de correspondance pour les usagers du TER 200. »
Article rédigé par Xavier Thiery pour DNA