Une préparation à pas comptés
Le premier comité des Partenaires du Service Express Régional Métropolitain Nantes St Nazaire, tenu le 5 mai, a moins évoqué des projets de moyen terme que l’intérêt des projets en cours (covoiturage, renforcement programmé mais limité du nombre de trains), et la nécessité d’améliorer l’intermodalité, de développer une tarification intégrée entre la Région (TER Aleop et les réseaux urbains Naolib et Ycéo),
Une étude confiée à l’Agence d’Urbanisme (AURAN), devrait éclaircir les enjeux et proposer quelques pistes. Mais sans disposer a priori d’une étude sur les déplacements internes au SERM, dont ceux de périphérie à périphérie, qui surchargent la rocade.
Alors que le SERM de Bordeaux (mais aussi Strasbourg) se développe déjà à partir d’une feuille de route décennale cosignée par la Région et la Métropole dès 2018, des points essentiels ne seraient réglés ici qu’au mieux fin 2026, dans le dossier de demande d’un statut officiel SERM :
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Mise en place une gouvernance commune entre les Autorités Organisatrices de la Mobilité
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Répartition des charges entre ces AOM, hors participation de l’État qui restera limitée
Veut-on s’engager rapidement dans un SERM à la hauteur des besoins ? La Région a déjà refusé de percevoir un Versement Mobilité régional, qui aurait pu apporter des ressources. Les abonnements des usagers du TER proches de la métropole vont être fortement relevés le 1er juillet, en opposition avec une tarification incitative, ce qui en reportera certains sur la route.
Le défi d’un projet commun Région Métropole
Face aux embouteillages routiers, aux surcharges dans les trains, à la recherche de modes de transport plus sobres, les attentes sont claires :
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Offre améliorée, avec des services plus fréquents (alors que l’offre proposée d’un train toutes les demi heure en heure de pointe paraît déjà faible sur certaines lignes )
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Trajets nouveaux rendus possibles par des liaisons traversant l’agglomération, de nouveaux pôles de correspondance entre TER, transport urbain, des cars express dépassant le périmètre métropolitain, un réseau vélo relié aux pôles de correspondance,
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Service fiable et permanent (365j/an et 5h/22h, plus tard en fin de semaine),
Un acteur neutre extérieur, expérimenté, ne pourrait-il pas mieux faire apparaître les enjeux, les opportunités, en proposant montage, phasage, répartition des tâches et des financements ? La Société des Grands Projets (ex S. du Grand Paris) intervient actuellement sur la moitié des sites SERM pressentis, et son intervention pourrait ici être adaptée à une situation bloquée.
Les élections communales au printemps 2026 incitent les exécutifs à l’achèvement des projets en cours, aux études, plus qu’au déblocage institutionnel conditionnant le lancement du SERM. Ce n’est pas en traînant ainsi qu’il pourra capter quelques subsides publiques au-delà du maigrelet financement prévu au Contrat de Plan Etat-Région, et qu’on répondra aux besoins des usagers.
Carte AURAN du périmètre SERM : 13 Etablissements Publics de Coopération Intercommunale concernés
