La réouverture de la ligne ferroviaire au trafic voyageurs se préciserait ; utile à une partie des 2,8 millions de visiteurs du Puy du Fou, elle desservirait plus de 30 000 habitants d’un territoire très actif. Elle permettrait des déplacements de proximité vers Cholet, mais aussi vers Nantes et Angers, où des correspondances seront possibles dans toutes le directions.
Angers / les Herbiers, mais aussi Nantes / les Herbiers
Moyennant un rebroussement à Cholet, gare en cul de sac, la voie réouverte aux voyageurs permettra des liaisons directes des Herbiers vers Angers. La fréquence annoncée par la Stratégie Régionale pour 2030 y est attendue : un train par heure dans chaque sens.
Avec la halte programmée au Parc du Puy du Fou, à ouvrir aussi à tous les usagers, celles au moins de Mortagne-sur-Sèvre et des Herbiers permettraient d’atteindre les 200 000 voyages annuels estimés hors visiteurs du Puy du Fou.

D’autres actions renforceraient la fréquentation quotidienne :
– Desserte vers Nantes, capitale régionale et grande ville la plus proche des Herbiers, qui donne aussi accès à des correspondances vers la Bretagne. Elle serait attractive avec un simple raccordement d’un km à hauteur de Mortagne qui permettrait aussi une liaison fiable et directe (sans rebroussement) des Herbiers avec le centre de maintenance des rames à Nantes.
– Halte à St Christophe du Bois, desservant les nombreux habitants de l’Ouest de Cholet. Les gares actuelles de Torfou et Cholet sont séparées par 24 km. La halte, à 7 km de la gare de Cholet et à 4 km d’une future à Mortagne serait à raccorder aux réseaux vélo et de transport urbain de Cholet.
La halte permettrait aussi des correspondances entre les dessertes Nantes / Cholet et Angers / les Herbiers. au cas où le raccordement souhaité à Mortagne ne serait pas réalisé. La halte renforcerait la fréquentation de la future liaison Angers / les Herbiers, mais aussi de la ligne 6 (Nantes / Cholet).
L’emprise est disponible pour implanter un tronçon à double voie permettant rebroussement et croisement des trains.
Répondre aux besoins de déplacements entre Anjou et Vendée
Deux études récentes (2024-2025) montrent leur importance via la Roche-sur-Yon et Cholet. La première (Université G. Eiffel) ci-dessous, reporte les seuls déplacements domicile travail interurbains entre les aires d’attraction des villes de 50 000 à 700 000 hab. Elle note que pour la Région « la part des transports collectifs (6%) y est particulièrement faible. »

La seconde (Geonexio / Transdev) basée sur les traces téléphoniques évalue les déplacements tous motifs, qui ne peuvent bénéficier d’une offre ferroviaire.Elle note qu’apparaît « une galaxie unique en France : Saint-Nazaire, Nantes, Angers, Cholet, et la Roche-sur-Yon avec des échanges très denses et trop peu de transports collectifs. »

La liaison est certes assurée par la A 87. Mais un trajet Angers / les Sables revient à près de 30 € (péage et carburant, sans compter les autres frais), et entraîne une forte consommation énergétique, avec les émissions associées.
Les liaisons longue distance Paris / les Sables d’Olonne continueraient à emprunter l’itinéraire actuel par Nantes, électrifié et rapide avec très peu d’arrêts. Mais une liaison ferroviaire directe Angers la Roche-sur-Yon renforcerait le dynamisme de la zone et élargirait les possibilités de déplacement, en particulier pour les travailleurs, ou pour les visiteurs du Parc, créerait des correspondances vers les Sables d’Olonne et la Rochelle.
Il serait donc pertinent que soit maintenue la possibilité de prolonger la voie ferrée au-delà du centre des Herbiers en direction de la Roche-sur-Yon,


SNCF-Réseau 2019 (en haut) et 1978
Après la réouverture de Cholet / les Herbiers, il restera entre Angers et les Sables d’Olonne une interruption ferroviaire de 40 km des Herbiers à la Roche, ou plutôt de 25 km entre les Herbiers et Chantonnay, suivant un ancien tracé en bonne part réutilisable, et desservant à mi-chemin Mouchamps ( 2 500 hab.).
L’emprise est à protéger dans les documents d’urbanisme et de programmation.
