Les travaux interrompent la circulation pendant une vingtaine de mois entre la Roche-sur-Yon et la Rochelle, jusqu’à juillet 2021, alors qu’on ne refait qu’une des deux voies. Ces travaux ont été obtenus de haute lutte car ce tronçon de ligne a le malheur d’être à cheval sur deux Régions (Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine), dont les priorités sont évidemment leur desserte interne. La desserte y était très médiocre : 3 Intercités Nantes Bordeaux et un TER Nantes la Rochelle, qui ne s’arrêtaient qu’à Luçon, seule gare ouverte sur 103 km entre la Roche sur Yon et la Rochelle.
Pour 2022, le schéma directeur de la ligne prévoit un 4 ème Intercités TET aller-retour quotidien entre Nantes et Bordeaux avec un arrêt, Luçon, entre la Roche-sur-Yon et la Rochelle ce sur quoi l’Etat s’est engagé. Le matériel existant le permet.
Une desserte TER Nantes la Rochelle toujours médiocre ?
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La Région Pays de la Loire promet à la réouverture de passer d’un Aller Retour TER par jour Nantes la Rochelle à deux , mais seulement en saison (juillet-août) et en semaine, alors que la ligne refaite pourrait accueillir plus de circulations.
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Les habitants des Charentes peuvent venir en TER passer une journée dans les agglomérations du Nord de la ligne, par exemple mais l’inverse n’est toujours pas envisageable, sauf par les Intercités qui n’ont pas vocation à desservir les petites villes.
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Nous demandons aux 2 Régions un renforcement de l’offre TER sur cette section la Roche la Rochelle avec pour objectif minimum 5 AR/jour (deux le matin, un le midi, deux en soirée), de préférence avec origine-départ Nantes, pour compléter l’offre Intercités. Cette desserte permettrait de desservir les petites villes au Nord et au Sud de la Roche sur Yon, attirerait de nouveaux voyageurs et fournirait à une partie des automobilistes une alternative économique. Tout en étant bénéfique pour le climat.
Les territoires traversés veulent bénéficier de la desserte TER
Des arrêts supplémentaires pour desservir les villes entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle sont nécessaires :
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Priorité à des arrêts à Velluire (à 10 km de Fontenay le Comte) et à Marans (5 000 hab.) où une voie supplémentaire a été rétablie permettant le croisement. Autour de ces gares, plus de 35 000 habitants dans un rayon de 15 km. Une étude d’estimation de la fréquentation conduite par les communes a montré aussi le potentiel d’un arrêt au Champ St Père. Ces quatre arrêts intermédiaires, avec Luçon, permettraient d’avoir une gare tous les 20 km environ, facilitant l’accès de tous au TER, sans trop pénaliser les temps de parcours Nantes la Rochelle. La difficulté à gérer les sillons sur voie unique amène aussi à limiter le nombre d’arrêts.
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Ultérieurement d’autres haltes seraient à envisager lors de la remise en service de la deuxième voie, en particulier dans les périphéries de La Roche-sur-Yon et de La Rochelle, de plus en plus urbanisées.
- A la demande des collectivités et associations (dont l’Association pour la Promotion de Nantes Bordeaux et des Fnaut régionales), les Régions bougent : elles se sont mises d’accord pour que la Région Nouvelle Aquitaine pilote en 2021 une étude du potentiel de la ligne, de proposition de desserte et d’ouverture de gares.
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03 / 02 / 21